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[Verleugnung]의 글/사적인 정리

[물질과 기억 독해] 71~79

by 자급자족 프로닥숀 2014. 1. 8.

Cela revient à dire qu'il y a pour les images une simple différence de degré, et non pas de nature, entre être et être consciemment perçues. La réalité de la matière consiste dans la totalité de ses éléments et de leurs actions de tout genre. Notre représentation de la matière est la mesure de notre action possible sur les corps; elle résulte de l'élimination de ce qui n'intéresse pas nos besoins et plus généralement nos fonctions. En un sens, on pourrait dire que la perception d'un point matériel inconscient quelconque, dans son instantanéité, est infiniment plus vaste et plus complète que la nôtre, puisque ce point recueille et transmet les actions de tous les points du monde matériel, tandis que notre conscience n'en atteint que certaines parties par certains côtés. La conscience - dans le cas de la perception extérieure - consiste précisément dans ce choix. Mais il y a, dans cette pauvreté nécessaire de notre perception consciente, quelque chose de positif et qui annonce déjà l'esprit : c'est, au sens étymologique du mot, le discernement.

This is as much as to say that there is for images merely a difference of degree, and not of kind, between being and being consciously perceived. The reality of matter consists in the totality of its elements and of their actions of every kind. Our representation of matter is the measure of our possible action upon bodies: it results from the discarding of what has no interest for our needs, or more generally for our functions. In one sense we might say that the perception of any unconscious material point whatever, in its instantaneousness, is infinitely greater and (pg 31) more complete than ours, since this point gathers and transmits the influences of all the points of the material universe, whereas our consciousness only attains to certain parts and to certain aspects of those parts. Consciousness, - in regard to external perception, - lies in just this choice. But there is, in this necessary poverty of our conscious perception, something that is positive, that foretells spirit: it is, in the etymological sense of the word, discernment.

정리
- 즉 이미지들에 있어 존재하는 것etre과 의식적으로 지각되는 것etre consciemment percues 사이에는 본성의 차이가 아니라 정도의 차이만이 있다.
- 물질의 실재성은 다음으로 구성돼 있다 = 그것의 요소들 + 이 요소들의 모든 종류의 작용들의 총체 (*즉 여기서 중요한 것은 '모든 작용들의 총체'도 물질 세계의 구성요소라는 것인 듯)
- 물질에 대한 우리의 표상은 물체들에 대한 우리의 가능적 작용의 척도이다. 표상은 우리의 욕구들besoins에, 더 일반적으로는 우리의 기능들에 관련되지 않은 것을 배제한 결과로 생겨난다.
- 외적 지각의 경우에 있어 의식은 이러한 '선택'으로 이루어진다.
- 그런데 우리의 의식적 지각의 이 필연적인 빈약함 속에는 이미 정신을 예고하는 어떤 것이 있다. 그것은 분별discemement이다.

Toute la difficulté du problème qui nous occupe vient de ce qu'on se représente la perception comme une vue photographique des choses, qui se prendrait d'un point déterminé avec un appareil spécial, tel que l'organe de perception, et qui se développerait ensuite dans la substance cérébrale par je ne sais quel processus d'élaboration chimique et psychique. Mais comment ne pas voir que la photographie, si photographie il y a, est déjà prise, déjà tirée, dans l'intérieur même des choses et pour tous les points de l'espace ? Aucune métaphysique, aucune physique même ne peut se dérober à cette conclusion. Composez l'univers avec des atomes : dans chacun d'eux se font sentir, en qualité et en quantité, variables selon la distance, les actions exercées par tous les atomes de la matière. Avec des centres de force ? les lignes de force émises dans tous les sens par tous les centres dirigent sur chaque centre les influences du monde matériel tout entier. Avec des monades enfin ? chaque monade, comme le voulait Leibniz, est le miroir de l'univers. Tout le monde est donc d'accord sur ce point. Seulement, si l'on considère un lieu quelconque de l'univers, on peut dire que l'action de la matière entière y passe sans résistance et sans déperdition, et que la photographie du tout y est translucide : il manque, derrière la plaque, un écran noir sur lequel se détacherait l'image. Nos « zones d'indétermination » joueraient en quelque sorte le rôle d'écran. Elles n'ajoutent rien à ce qui est ; elles font seulement que l'action réelle passe et que l'action virtuelle demeure.

The whole difficulty of the problem that occupies us comes from the fact that we imagine perception to be a kind of photographic view of things, taken from a fixed point by that special apparatus which is called an organ of perception - a photograph which would then be developed in the brain-matter by some unknown chemical and psychical process of elaboration. But is it not obvious that the photograph, if photograph there be, is already taken, already developed in the very heart of things and at all the points of space? No metaphysics, no physics even, can escape this conclusion. Build up the universe with atoms each of them is subject to the action, variable in quantity and quality according to the distance, exerted on it by all material atoms. Bring in Faraday's centres of force: the lines of force emitted in every direction from every centre bring, to bear upon each the influences of the whole material world. Call up the Leibnizian monads: each is (pg 32) the mirror of the universe. All philosophers, then, agree on this point. Only if when we consider any other given place in the universe we can regard the action of all matter as passing through it without resistance and without loss, and the photograph of the whole as translucent: here there is wanting behind the plate the black screen on which the image could be shown. Our 'zones of indetermination' play in some sort the part of the screen. They add nothing to what is there; they effect merely this: that the real action passes through, the virtual action remains.

정리
- 우리의 <비결정성의 지대들>은 말하자면 필터 역할을 하는 것일지 모른다. 그것들은 있는 것에 어떤 것도 첨가하지 않는다.
- 그것들은 단지 실제적인 작용은 지나가게 하고, 잠재적인 작용은 머무르게 할 뿐이다. (*이 부분 잘 이해 안감)

 

Ce n'est pas là une hypothèse. Nous nous bornons à formuler les données dont aucune théorie de la perception ne peut se passer. Nul psychologue, en effet, n'abordera l'étude de la perception extérieure sans poser la possibilité au moins d'un monde matériel, c'est-à-dire, au fond, la perception virtuelle de toutes choses. Dans cette masse matérielle simplement possible on isolera l'objet particulier que j'appelle mon corps, et dans ce corps les centres perceptifs : on me montrera l'ébranlement arrivant d'un point quelconque de l'espace, se propageant le long des nerfs, gagnant les centres. Mais ici s'ac- complit un coup de théâtre. Ce monde matériel qui entourait le corps, ce corps qui abrite le cerveau, ce cerveau où l'on distinguait des centres, on les congédie brusquement ; et comme sous une baguette magique, on fait surgir, à la manière d'une chose absolument nouvelle, la représentation de ce qu'on avait posé d'abord. Cette représentation, on la pousse hors de l'espace, pour qu'elle n'ait plus rien de commun avec la matière d'où l'on était parti : quant à la matière même, on voudrait s'en passer, on ne le peut cependant, parce que ses phénomènes présentent entre eux un ordre si rigoureux, si indifférent au point qu'on choisit pour origine, que cette régularité et cette indifférence constituent véritablement une existence indépendante. Il faudra bien alors se résigner à conserver de la matière son fantôme. Du moins on la dépouillera de toutes les qualités qui donnent la vie. Dans un espace amorphe on découpera des figures qui se meuvent; ou bien encore (ce qui revient à peu près au même), on imaginera des rapports de grandeur qui se composeraient entre eux, des fonctions qui évolueraient en développant leur contenu : dès lors la représentation, chargée des dépouilles de la matière, se déploiera librement dans une conscience inextensive. Mais il ne suffit pas de tailler, il faut coudre. Ces qualités que vous avez détachées de leur soutien matériel, il faudra maintenant expliquer comment elles vont le rejoindre. Chaque attribut dont vous diminuez la matière élargit l'intervalle entre la représentation et son objet. Si vous faites cette matière inétendue, comment recevra-t-elle l'exten- sion ? Si vous la réduisez au mouvement homogène, d'où naîtra donc la qualité ? Surtout, comment imaginer un rapport entre la chose et l'image, entre la matière et la pensée, puisque chacun de ces deux termes ne possède, par définition, que ce qui manque à l'autre ? Ainsi les difficultés vont naître sous vos pas, et chaque effort que vous ferez pour dissiper l'une d'elles ne pourra que la résoudre en beaucoup d'autres. Que vous demandons-nous alors ? Simplement de renoncer à votre coup de baguette magique, et de continuer dans la voie où voua étiez entré d'abord. Vous nous aviez montré les images extérieures atteignant les organes des sens, modifiant les nerfs, propageant leur influence dans le cerveau. Allez jusqu'au bout. Le mouvement va traver- ser la substance cérébrale, non sans y avoir séjourné, et s'épanouira alors en action volontaire. Voilà le tout du mécanisme de la perception. Quant à la perception même, en tant qu'image, vous n'avez pas à en retracer la genèse, puisque vous l'avez posée d'abord et que vous ne pouviez pas, d'ailleurs, ne pas la poser : en vous donnant le cerveau, en vous donnant la moindre parcelle de matière, ne vous donniez-vous pas la totalité des images ? Ce que vous avez donc à expliquer, ce n'est pas comment la perception naît, mais comment elle se limite, puisqu'elle serait, en droit, l'image du tout, et qu'elle se réduit, en fait, à ce qui vous intéresse. Mais si elle se distingue justement de l'image pure et simple en ce que ses parties s'ordonnent par rapport à un centre variable, sa limitation se comprend sans peine : indéfinie en droit, elle se restreint, en fait, à dessiner la part d'indétermination laissée aux démarches de cette image spéciale que vous appelez votre corps. Et par suite, inversement, l'indétermination des mouvements du corps, telle qu'elle résulte de la structure de la substance grise du cerveau, donne la mesure exacte de l'étendue de votre perception. Il ne faut donc pas s'étonner si tout se passe comme si votre perception résultait des mouvements intérieurs du cerveau et sortait, en quelque sorte, des centres corticaux. Elle n'en saurait venir, car le cerveau est une image comme les autres, enveloppée dans la masse des autres images, et il serait absurde que le contenant sortît du contenu. Mais comme la structure du cerveau donne le plan minutieux des mouvements entre lesquels vous avez le choix, comme, d'un autre côté, la portion des images extérieures qui paraît revenir sur elle-même pour constituer la perception dessine justement tous les pointe de l'univers sur lesquels ces mouvements auraient prise, perception consciente et modification cérébrale se correspondent rigoureusement. La dépendance réciproque de ces deux termes tient donc simplement à ce qu'ils sont, l'un et l'autre, fonction d'un troisième, qui est l'indétermination du vouloir.

This is no hypothesis. We content ourselves with formulating data with which no theory of perception can dispense. For no philosopher can begin the study of external perception without assuming the possibility at least of a material world, that is to say, in the main, the virtual perception of all things. From this merely possible material mass he will then isolate the particular object which I call my body, and, in this body, centres of perception: he will show me the disturbance coming from a certain point in space, propagating itself along the nerves and reaching the centres. But here I am confronted by a transformation scene from fairyland. The material world which surrounds the body, the body which shelters the brain, the brain in which we distinguish centres, he abruptly dismisses; and, as by a magician's wand, he conjures up, as a thing (pg 33) entirely new the representation of what he began by postulating. This representation he drives out of space, so that it may have nothing in common with the matter from which he started. As for matter itself, he would fain go without it, but cannot, because its phenomena present relatively to each other an order so strict and so indifferent as to the point of origin chosen, that this regularity and this indifference really constitute an independent existence. So that he must resign himself to retaining at least the phantasm of matter. But then he manages to deprive it of all the qualities which give it life. In an amorphous space he carves out moving figures; or else (and it comes to nearly the same thing), he imagines relations of magnitude which adjust themselves one to another, mathematical functions which go on evolving and developing their own content: representation, laden with the spoils of matter, thenceforth displays itself freely in an unextended consciousness. - But it is not enough to cut out, it is necessary to sew the pieces together. You must now explain how those qualities which you have detached from their material support can be joined to it again. Each attribute which you take away from matter widens the interval between representation and its object. If you make matter unextended, how will it acquire extension? If you reduce it to homogeneous movement, whence arises quality? Above all, how are we to imagine (pg 34) a relation between a thing and its image, between matter and thought, since each of these terms possesses, by definition, only that which is lacking to the other? Thus difficulties spring up beneath our feet; and every effort that you make to dispose of one of them does but resolve it into many more. What then do we ask of you? Merely to give up your magician's wand, and to continue along the path on which you first set out. You showed us external images reaching the organs of sense, modifying the nerves, propagating their influence in the brain. Well, follow the process to the end. The movement will pass through the cerebral substance (although not without having tarried there), and will then expand into voluntary action. There you have the whole mechanism of perception. As for perception itself, in so far as it is an image, you are not called upon to retrace its genesis, since you posited it to begin with, and since moreover no other course was open to you. In assuming the brain, in assuming the smallest portion of matter, did you not assume the totality of images? What you have to explain, then, is not how perception arises, but how it is limited, since it should be the image o f the whole, and is in fact reduced to the image of that which interests you. But if it differs from the mere image, precisely in that its parts range themselves with reference to a variable centre, its limitation is easy to understand: unlimited de jure, it confines itself de facto (pg 35) to indicating the degree of indetermination allowed to the acts of the special image which you call your body. And, inversely, it follows that the indetermination of the movements of your body, such as it results from the structure of the grey matter of the brain, gives the exact measure of the extent of your perception. It is no wonder, then, that everything happens as though your perception were a result of the internal motions of the brain, and issued in some sort from the cortical centres. It could not actually come from them, since the brain is an image like others, enveloped in the mass of other images, and it would be absurd that the container should issue from the content. But since the structure of the brain is like the detailed plan of the movements among which you have the choice, and since that part of the external images which appears to return upon itself in order to constitute perception includes precisely all the points of the universe which these movements could affect, conscious perception and cerebral movement are in strict correspondence. The reciprocal dependence of these two terms is therefore simply due to the fact that both are functions of a third, which is the indetermination of the will.

정리
- 표상이 마술처럼 나타나는 것으로 생각하는 사람들의 사고관 : (*그들도 처음에 물질 세계를 가정하고, 그 안에 있는 나의 신체라는 것을 가정한다. 그리고 대상에 의해 진동이 발생하여 그것이 신경을 따라 퍼지고, 중추들에 전달한다고 이야기한다.) 그리고 그 다음에 이들은 갑자기 물질적 세계, 신체, 뇌, 중추들을 갑자기 다 몰아내버린다. 그리고는 요술이 일어나는 것처럼, 절대적으로 새로운 사물이 나타나는 것처럼, 표상이 생겨나는 것으로 이야기한다.
- 즉 그들은 이 표상이 그들의 출발점이었던 물질과 더 이상 어떤 공통점도 갖지 않도록 '표상'이라는 것을 공간 밖으로 밀어낸다.
- 그런데 이런식으로 비연장적 물질을 만들어 낸다면, 그것은 어떻게 연장을 받아들일 것인가? 또한 사물과 이미지 사이, 물질과 사유 사이의 관계를 어떻게 상상할 것인가? 왜냐하면 이 두 항들 각각은, 정의상 다른 항에는 없는 것만을 소유하기 때문이다. 이런 식으로 계속해서 난점이 생기게 될 것이다.
- 따라서 우리는 마술지팡이를 포기하고, 우리가 처음에 들어섰던 길로 계속 가야만 한다.
- 즉, 외적 이미지들이 감각 기관에 도달해서, 신경들을 변형하고, 그 영향을 뇌 속으로 퍼져나가게 한다는 것을 생각했다면, 거기에서 더 밀고 끝까지 가보아야 한다.
- 우리가 생각해야 할 것은, 어떻게 지각이 생겨나는가 하는 물음이 아니라, 어떻게 그것이 제한되는가 하는 물음이다.
- 그리고 '지각'이라는 것은, 우리의 신체라고 부르는 이 특별한 이미지의 움직임 앞에 놓여 있는 비결정성의 몫을 그리도록 제한되어 있다.
- 즉, 신체의 운동들의 비결정성은, 우리의 지각의 범위를 알려주는 정확한 척도다.
- 지각은 뇌의 내적인 운동들로부터 나오는 것이 아니다. 왜냐하면 뇌란 다른 이미지들과 마찬가지로 이미지이며, 이 뇌라는 이미지는 다른 이미지들의 덩어리 속에 싸여 있기 때문이다.
- 의식적 지각과 뇌의 변양은 엄밀하게 상응한다.

 

Soit, par exemple, un point lumineux P dont les rayons agissent sur les différents points a, b, c, de la rétine. En ce point P la science localise des vibrations d'une certaine amplitude et d'une certaine durée. En ce même point P la conscience perçoit de la lumière. Nous nous proposons de montrer, dans le courant de cette étude, qu'elles ont raison l'une et l'autre, et qu'il n'y a pas de différence essentielle entre cette lumière et ces mouvements, pourvu qu'on ronde au mouvement l'unité, l'indivisibilité et l'hétérogénéité qualitative qu'une mécanique abstraite lui refuse, pourvu aussi qu'on voie dans les quali- tés sensibles autant de contractions opérées par notre mémoire : science et conscience coïncideraient dans l'instantané. Bornons-nous provisoirement à dire, sans trop approfondir ici le sens des mots, que le point P envoie à la rétine des ébranlements lumineux. Que va-t-il se passer ? Si l'image visuelle du point P n'était pas donnée, il y aurait lieu de chercher comment elle se forme, et l'on se trouverait bien vite en présence d'un problème insoluble. Mais de quelque manière qu'on s'y prenne, on ne peut s'empêcher de la poser d'abord : l'unique question est donc de savoir pourquoi et comment cette image est choisie pour faire partie de ma perception, alors qu'une infinité d'autres images en demeurent exclues. Or, je vois que les ébranlements trans- mis du point P aux divers corpuscules rétiniens sont conduits aux centres optiques sous-corticaux et corticaux, souvent aussi à d'autres centres, et que ces centres tantôt les transmettent à des mécanismes moteurs, tantôt les arrêtent provisoirement. Les éléments nerveux intéressés sont donc bien ce qui donne à l'ébranlement reçu son efficacité ; ils symbolisent l'indétermination du vouloir; de leur intégrité dépend cette indétermination ; et, par suite, toute lésion de ces éléments, en diminuant notre action possible, diminuera d'autant la perception. En d'autres termes, s'il existe dans le monde matériel des points où les ébranlements recueillis ne sont pas mécaniquement transmis, s'il y a, comme nous le disions, des zones d'indétermination, ces zones doivent précisément se rencontrer sur le trajet de ce qu'on appelle le processus sensori- moteur ; et dès lors tout doit se passer comme si les rayons Pa, Pb, Pc étaient perçus le long de ce trajet et projetés ensuite en P. Bien plus, si cette indé- termination est chose qui échappe à l'expérimentation et au calcul, il n'en est pas de même des éléments nerveux sur lesquels l'impression est recueillie et transmise. C'est donc de ces éléments que devront s'occuper physiologistes et psychologues ; sur eux se réglera et par eux s'expliquera tout le détail de la perception extérieure. On pourra dire, si l'on veut, que l'excitation, après avoir cheminé le long de ces éléments, après avoir gagné le centre, s'y convertit en une image consciente qui est extériorisée ensuite au point P. Mais, en s'expri- mant ainsi, on se pliera simplement aux exigences de la méthode scientifique; on ne décrira pas du tout le processus réel. En fait, il n'y a pas une image inextensive qui se formerait dans la conscience et se projetterait ensuite en P. La vérité est que le point P, les rayons qu'il émet, la rétine et les éléments nerveux intéressés forment un tout solidaire, que le point lumineux P fait partie de ce tout, et que c'est bien en P, et non pas ailleurs, que l'image de P est formée et perçue.

Take, for example, a luminous point P, of which the rays impinge on the different parts a, b, c, of the retina. At this point P science localizes vibrations of a certain amplitude and duration. At the (pg 36) same point P consciousness perceives light. We propose to show, in the course of this study, that both are right; and that there is no essential difference between the light and the movements, provided we restore to movement the unity, indivisibility, and qualitative heterogeneity denied to it by abstract mechanics; provided also that we see in sensible qualities contractions effected by our memory. Science and consciousness would then coincide in the instantaneous. For the moment all we need say, without examining too closely into the meaning of the words, is that the point P sends to the retina vibrations of light. What happens then? If the visual image of the point P were not already given, we should indeed have to seek the manner in which it had been engendered, and should soon be confronted by an insoluble problem. But, whatever we do, we cannot avoid assuming it to begin with: the sole question is, then, to know how and why this image is chosen to form part of my perception, while an infinite number of other images remain excluded from it. Now I see that the vibrations transmitted from the point P to the various parts of the retina are conducted to the sub-cortical and cortical optic centres, often to other centres as well, and that these centres sometimes transmit them to motor mechanisms, sometimes provisionally arrest them. The nervous elements concerned are, therefore, what give efficacy to the disturbance (pg 37) received; they symbolize the indetermination of the will; on their soundness this indetermination depends; and consequently any injury to these elements, by diminishing our possible action, diminishes perception in the same degree. In other words, if there exist in the material world places where the vibrations received are not mechanically transmitted, if there are, as we said, zones of indetermination, these zones must occur along the path of what is termed the sensori-motor process; and hence all must happen as though the rays Pa, Pb, Pc were Perceived along this path and afterwards projected into P. Further, while the indetermination is something which escapes experiment and calculation, this is not the case with the nervous elements by which the impression is received and transmitted. These elements are the special concern of the physiologist and the psychologist; on them all the details of external perception would seem to depend and by them they may be explained. So we may say, if we like, that the disturbance, after having travelled along these nervous elements, after having gained the centre, there changes into a conscious image which is subsequently exteriorized at the point P. But, when we so express ourselves, we merely bow to the exigencies of the scientific method; we in no way describe the real process. There is not, in fact, an unextended image which forms itself in consciousness and then projects itself into P. The truth is that the point P, the rays which it (pg 38) emits, the retina and the nervous elements affected, form a single whole; that the luminous point P is a part of this whole; and that it is really in P, and not elsewhere, that the image of P is formed and perceived.

정리
- 하나의 광점 P가 있고, 거기서 나오는 광선들이 망막의 상이한 지점들인 a,b,c 위에 작용한다고 해보자.
- 점 P로부터 전달된 진동들은, 신경을 통해서 중추로 이동한다. 그리고 이 중추들은 때로는 진동들을 운동기제에 전달하고, 때로는 그것들을 잠정적으로 멈추게 한다. 즉 신경요소들은 받아들여진 진동에 효력을 주는 것이며, 신경요소들은 의지의 비결정성을 상징하는 것이다.
- 이 비결정성은 신경요소들 전체에 의존하기 때문에, 신경요소들을 망가뜨리면, 우리의 가능한 행동이 감소됨과 동시에 우리의 지각도 감소된다.
- 여기서 사람들은 이런 식으로 이야기한다. 즉 자극이 이 신경요소들을 따라 진행하여 중추에 도착한 후, 거기서 의식적 이미지로 변형되고, 이 이미지가 점 P에서 외재화된다고.
- 하지만 의식 속에서 형성된 다음 점 P에 투사되는 비연장적 이미지 같은 것은 존재하지 않는다.
- 점 P와 그것이 보내는 광선들, 망막 그리고 관련된 신경요소들은 하나의 연대적 전체를 형성하고, 광점 P는 전체의 일부를 이루며, P의 이미지가 형성되고 지각되는 곳은 바로 P안에서이지 다른 곳(*뇌수를 말하는 건가?)이 아니다.

 

 

 

 

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